Plus de 1000 tonnes de CO2 évitables chaque année grâce aux réparations

Les pièces de rechange automobiles nuisent à l’environnement. Rien qu’en réparant systématiquement les pare-brise et les pare-chocs au lieu de les remplacer, on pourrait réduire de plus de 1000 tonnes les émissions de CO2 chaque année en Suisse. La compagnie d’assurance AXA propose désormais une évaluation pour les carrossiers et introduit un label sectoriel – en s'appuyant notamment sur une étude de l'Empa.
Réparer au lieu de remplacer: Rien qu’en réparant systématiquement les pare-brise au lieu de les remplacer, on pourrait réduire de plus de 600 tonnes les émissions de CO2 chaque année en Suisse. Image: Pixabay

Réparer au lieu de remplacer: cette tendance a gagné le secteur automobile. D’après une analyse de l’Empa mandatée par AXA, remplacer un seul pare-brise revient à émettre 15,3 kilos de gaz à effet de serre (en équivalents CO2) de plus qu’une réparation. Au total, ce sont quelque 40 000 pare-brise qui seraient directement remplacés en Suisse. Comme le montrent des calculs d’AXA, recourir systématiquement aux réparations permettrait d’éviter chaque année plus de 600 tonnes d’équivalents CO2.

La situation est similaire avec les pare-chocs: dans toute la Suisse, environ 30 000 pare-chocs sont remplacés d’emblée au lieu d’être réparés après un dommage. Selon l’analyse de l’Empa, le remplacement d’une seule pièce occasionne 14,5 kilos d’équivalents CO2 de plus qu’une réparation. Ici aussi, plus de 400 tonnes pourraient être évitées.

Afin d’accroître le taux de réparation, AXA Suisse a récemment conçu une autoévaluation à l’intention des ateliers de carrosserie suisses. Par ailleurs, AXA est co-initiatrice d’un label sectoriel national pour les entreprises travaillant selon des critères écologiques et privilégiant les réparations. Le label «green car repair» sera introduit cette année sous l’égide de carrosserie suisse.

Vers le communiqué de presse d'AXA